La jeune Cuma applique sa loi de la traction

10040.hr - Illustration La jeune Cuma applique sa loi de la traction
Sur la route comme au champ, les utilisateurs apprécient la visibilité et le confort de conduite du nouveau tracteur.

En début d’année, huit adhérents de la jeune Cuma de Théoulas ont lancé un groupe autour de l’utilisation d’un tracteur de 180 chevaux et d’outils de déchaumage et de semis. L’engin, livré en mars, va tourner plus que prévu. À l’ouest de Guingamp (22), la Cuma du Théoulas a été fondée en 2019 par une douzaine d’agriculteurs. Elle compte, deux ans plus tard, 35 adhérents issus d’une dizaine de communes… « Plus ça va, plus le matériel est cher. Depuis 5 ou 6 ans, nous parlions souvent d’investir en commun pour abaisser les coûts pesant sur nos exploitations. Plusieurs d’entre nous possédaient déjà des outils en copropriété. Nous avons fini par faire une réunion et l’aventure a démarré », raconte le président Yann Bourgès. À la création, le parc a été constitué autour de l’achat de deux plateaux à paille, d’outils de travaux du sol, d’un semoir, d’un broyeur à lisier, d’une tonne et d’une remorque d’occasion… Puis le développement s’est poursuivi en 2020 avec l’acquisition du matériel de récolte de l’herbe, d’une herse étrille, d’une rotoétrille, d’une balayeuse… [caption id= »attachment_58939″ align= »aligncenter » width= »720″] Yann Bourgès, président de la Cuma du Théoulas.[/caption] Tracteur et déchaumeurs grande largeur L’année dernière, certains se sont aussi mis à réfléchir à une solution collective pour soulager leurs « vieux » tracteurs. Finalement, huit agriculteurs se sont engagés pour accueillir un tracteur neuf en Cuma. Ils ont défini ensemble le cahier des charges avant de rencontrer les concessionnaires locaux. « Un engin de 160 à 180 chevaux équipé d’une cabine apportant du confort physique, notamment en termes de qualité d’assise, et beaucoup de visibilité. » L’équipe a finalement choisi un Fendt 718 Vario chez Ouest Motoculture à Cavan (autour de 125 000 € sur parc). Ensuite, les membres du groupe ont cherché une part fixe convenable (600 € / an), explique Yann Bourgès. « C’est important…

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