Plus de 600 kg de plastique sont achetés chaque année pour l’exploitation, soit 46 kg par hectare cultivé en légumes. L’objectif des associés est de limiter son utilisation. Progressivement, les bâches plastique noires sont remplacées par des toiles tissées réutilisables, dans les serres et les tunnels du Gaec de Coët Navalen, à Sulniac (56). « Ces toiles (également en plastique) durent bien plus longtemps, de 10 à 15 ans », assurent Corentin et Pierre-Marie Le Droguen, en charge de la partie production. Elles n’ont pas que des avantages : « Les toiles tissées réchauffent moins le sol et favorisent l’évaporation. On sent bien plus l’humidité en matinée, ce qui favorise le mildiou. Les plants de tomates sont atteints en fin de production. La première plantation (série), qui reste plus longtemps en place, est donc toujours plantée sous bâche plastique classique. Les autres sont plantés sous bâche tissée car elles sont moins longtemps exposées, le rendement est déjà assuré quand la maladie s’installe ». Les bâches classiques noires (esquintées) sont réutilisées sur cultures d’hiver. « La bâche est nécessaire car les cultures sont plus longues et donc plus exposées à l’enherbement ». [caption id= »attachment_59092″ align= »aligncenter » width= »720″] Guénahel, Corentin, Pierre-Marie, Gildas et Éric Le Droguen, associés du Gaec de Coët Navalen et de la SARL[/caption] Courges sans paillage Des essais de production de courges sans paillage ont été réalisés avec succès, cette année, en pleine terre. « Nous avons effectué trois passages d’outils à disques pour détruire le couvert précédent, à 30 cm de profondeur, apporté un engrais organique et réalisé deux faux semis au vibroculteur. Les courges, plantées en mai, ont bénéficié de 4 binages, dont 2 avec des doigts Kress. Il n’y a eu aucun passage manuel et la culture est restée propre, avec un bon rendement ». Le facteur clé de réussite est la préparation du sol, selon les…
Le Gaec de Coët Navalen s’attaque aux plastiques