Les agricultrices cultivent leur réseau

10227.hr - Illustration Les agricultrices cultivent leur réseau
Les petits groupes de travail ont fait ressortir de nombreuses idées pour étoffer son réseau.

Agrandir son réseau est enrichissant, permet de s’ouvrir aux autres et crée des perspectives positives. Le groupe Agriculture au féminin du Finistère a consacré une journée sur cette thématique en s’appuyant sur de nombreux témoignages. Le lien tissé les uns envers les autres est d’une importance capitale pour les entrepreneurs, la vie de famille, l’épanouissement. Ce réseau professionnel ou privé se travaille, ou comme le résument les membres de la Commission départementale Agriculture au Féminin (CDAF), « se cultive ». Lors d’une journée « Cultivons notre esprit réseau » à Briec, des agricultrices du département ont travaillé ensemble pour définir et faire durer ce maillage de relations entre personnes. « La région Bretagne se caractérise par des réseaux très importants et extrêmement forts », introduit Michel Baldasseroni. Cet entrepreneur aujourd’hui à la retraite est venu témoigner de son expérience : arrivé en Bretagne il y a près de 15 ans, il crée une entreprise de service administratif qui embauche des personnes en situation de handicap en 2008. « En 2 ans, 50 % de mon chiffre d’affaires a été réalisé par 3 réseaux principaux de Saint-Brieuc ». Pour être plus visible, Michel Baldasseroni décide d’adhérer à Produit en Bretagne. Son entreprise compte aujourd’hui 40 salariés. Le réseau est « un partage de valeurs identiques, pour s’enrichir et sortir de l’isolement », ont répondu les agricultrices, invitées par petits groupes à donner une définition de ce mot polysémique. Michel Baldasseroni incite à entrer dans ces relations, « si vous en avez envie, si c’est positif pour votre métier, allez-y ! » De la Cuma à L’APE Pour Marie-Claire Picart, agricultrice à Plouigneau et présidente de Rés’Agri Morlaix, les réseaux sont « une source d’énergie et d’apaisement ». Secrétaire de sa Cuma locale, l’éleveuse reconnaît « apporter autre chose » à la structure coopérative. « Mes réseaux m’ont permis d’oser, c’est un socle ». Anne-Claire Lecardonnel, co-directrice de Pré Vision, société qui regroupe…

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