La filière de gestion des déchets de l’agrofourniture Adivalor chiffre à 2 700 t la masse de films de maraîchage (paillage et serres) collectée pour 2020, « ce qui équivaut à plus de 80 % du gisement estimé », selon la société.
Les films plastique simplifient énormément les travaux de désherbage, retiennent l’eau, réchauffent les sols. Ce matériau doit être traité avec les meilleurs égards si l’on souhaite continuer à l’utiliser et à accéder aux filières de recyclage.
Les producteurs continuent leurs recherches de solutions alternatives à ce plastique « pétro-sourcé », en le remplaçant par son cousin biodégradable, par du chanvre ou du miscanthus, ou par d’autres manières de cultiver : les associations de cultures sont un exemple de technique étouffante pour les adventices qui fonctionne, la nature ayant horreur du vide. Ce dossier non exhaustif illustre cette volonté de travailler autrement des légumiers, qui utilisent soit des solutions naturelles de paillage, soit de nouvelles machines capables de nettoyer ces films plastique, sésame nécessaire pour entrer dans les sites de retraitement.
Au sommaire de ce dossier
- La dérouleuse Ferrari filme vite
- Mesurer le temps de dégradation
- Et le sol se réchauffe plus vite
- La nature fournit le paillage
- Le paillage réduit les pertes à la récolte
- Une souleveuse dans le vent