Plus de résistance aux stress abiotiques

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Essais de biostimulants sur du blé (variété Chevignon), à Iffendic (35).

Plus de 70 entreprises proposent des produits classifiés comme biostimulants. L’expérimentation permet de « démêler le bon grain de l’ivraie », selon Thierry Corlay, du réseau Impaact. Gel tardif, sécheresse… Les cultures sont soumises à rudes épreuves. L’apport de biostimulants doit permettre d’exprimer le plein potentiel de rendement des plantes face aux contraintes de ressources et de conditions climatiques. « Avec ces produits, on travaille sur du préventif, ce qui nécessite d’anticiper les épisodes météorologiques. Autre contrainte, il ne faut pas oublier que l’on travaille avec du vivant. On n’est plus sur des certitudes… », nuance toutefois Thierry Corlay, responsable fertilisation pour le réseau Impaact. Les biostimulants ont néanmoins plusieurs atouts, ils permettent par exemple une meilleure valorisation de l’eau. Ceux à base d’algues et d’acides aminés permettent de détoxifier les effets herbicides (Sulfonylurées) sur les cultures et limitent les stress phytotechniques. Enfin, ils valorisent mieux l’azote sur la fin de cycle, en retardant la sénescence. « Trois années sur cinq, 15 q disparaissent en vapeur d’eau en 2-3 jours… », rappelle le spécialiste. Moins de fongicides L’usage des biostimulants permet aussi de réduire les fongicides en céréales, en particulier la dose du premier traitement, pour une enveloppe budgétaire équivalente, « la condition sine qua non pour être préconisé sur le terrain ». « On les utilise surtout en modulation du T1 (-25 % à – 50 %), au stade 2 nœuds. C’est la modalité la plus fréquente et ce qui se pratique sur 15 % des surfaces de nos clients en moyenne. On peut aussi les utiliser en accompagnement du T2, dans l’objectif de stimuler la plante. » La plateforme du réseau à Iffendic (35) présentait en juin différentes modalités de positionnement de ces stimulants : en traitement foliaire avec l’herbicide à l’automne, ou en post-levée au printemps, ou avec le fongicide. Un travail au long cours Choix du produit aux modes d’actions variés,…

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