Éleveur en Mayenne, Stéphane Desgranges alimente son troupeau de Normandes via du pâturage et grâce à son séchoir installé en 2012. Les vaches sont traites au robot. À Olivet (53), le séchoir a été installé en 2012 suite à un déménagement du siège d’exploitation lié à la nouvelle LGV (ligne grande vitesse – train). « Dès le début, j’ai visé un système à base d’herbe. Le bâtiment est placé au milieu de 45 ha accessibles et le pâturage est maximisé. D’une capacité de 360 t MS en 3 cellules, le séchoir fonctionne en toit capteur solaire, sans appoint, avec deux ventilateurs », souligne Stéphane Desgranges qui est aussi le président de l’association Segrafo Pays de la Loire. C’est sur son exploitation que s’est tenue le 23 septembre l’assemblée générale du Segrafo (association d’éleveurs spécialisée dans le séchage de fourrage). Réactivité pour la fenaison Un robot a été placé dans le bâtiment en 2012 également et l’exploitation est en agriculture biologique depuis 2015. Sur les 90 ha de SAU, poussent 87 ha de prairies temporaires et naturelles et 3 ha de mélange céréalier ou de maïs. Les prairies multiespèces sont composées de fétuque élevée, fétuque des prés, RGA diploïde, trèfle blanc et fléole. « Les 65 – 70 vaches laitières de race Normande produisent 6 000 L avec un TB de 42 et un TP de 35 en moyenne sur l’année », chiffre l’éleveur qui emploie un salarié à mi-temps. Il est davantage présent d’avril à août pour les travaux de fenaison. « Il faut être réactif lors des fenêtres météo… » « Le foin débute généralement au 15 – 20 avril jusqu’au 15 septembre. La fauche est suivie d’un fanage dans la foulée puis d’un autre fanage le lendemain. L’andainage est souvent fait la veille du ramassage à l’autochargeuse (45 m3). Elle dispose d’un ameneur à peigne qui préserve le foin », souligne le producteur. Matériel performant Le tracteur…
Séchage en grange et traite robotisée