Selon les chiffres de l’Axema, les immatriculations de tracteurs standards en France sont en recul de 7,5 % en 2020 pour s’établir à 24 271 unités. L’analyse par segment de puissance révèle une poursuite de la tendance à l’élévation de la puissance moyenne. Alors que le marché régresse, le nombre d’immatriculations sur les tranches allant de 250 à 500 chevaux progresse significativement. Une tendance de fond à mettre peut-être en lien avec la baisse du nombre d’agriculteurs et l’augmentation de la taille des exploitations. Le tracteur de forte puissance trouve alors sa place pour gagner en débit de chantier. Travailler et semer plus d’hectares à l’heure passe donc par une augmentation du nombre de chevaux sous le capot, couplée à du matériel de plus en plus large. Une solution qui s’adopte à l’échelle de l’exploitation chez certains ou qui passe par de la délégation de travaux à l’ETA ou la Cuma chez d’autres. Dans tous les cas, le paysage agricole est de plus en plus façonné par de gros tracteurs pour le plaisir des petits comme des grands.
Au sommaire de ce dossier
- Plus de satellites pour plus de précision
- Les 4 chenilles une révolution dans la traction agricole
- Le tracteur a pris la place du télescopique
- La jeune Cuma applique sa loi de la traction
- Vers une robotisation des travaux des champs