« Une complémentation à l’ouverture du silo de maïs »

10287.hr - Illustration « Une complémentation à l’ouverture du silo de maïs »
Une révision de la ration en cours de campagne permettra de limiter les apports d’amidon provenant d’autres aliments du fait de la meilleure disponibilité de celui provenant du maïs quand le fourrage s’est stabilisé.

Un apport énergétique complémentaire à l’ouverture du silo de maïs permet d’optimiser la ration, le temps de la stabilisation du silo et de la dégradation de l’amidon qui évolue pour que la vache laitière soit en capacité de valoriser celui-ci. Le point avec Julien Bellanger, responsable nutrition, à Innoval. Avec un fourrage dont le profil évolue dans le temps, à quelle période faudrait-il vérifier l’évolution qualitative du maïs ? Le maïs ensilage évolue dès les premiers jours, passant d’une phase aérobie à une phase anaérobie grâce aux fermentations qui vont permettre à terme d’atteindre un pH stable de 3,8/4. La durée de stabilisation dépend de nombreux facteurs (confection du silo, tassage…), et les essais montrent qu’elle est atteinte entre 60 et 120 jours. Mais, même après cette phase, bien que l’activité bactérienne soit diminuée, les valeurs nutritionnelles continuent d’évoluer. Après les 3 à 4 premiers mois de conservation et de transition liée à la fermentation du maïs ensilage, il est important de revoir sa ration pour ajuster la complémentation énergétique du fait de l’évolution de la dégradabilité de l’amidon. Pour vous, le point le plus important est de complémenter le fourrage en énergie le temps de cette phase de transition… La dégradabilité théorique (DT) de l’amidon est le facteur à suivre. Dans le fourrage, l’amidon évolue fortement les 3 premiers mois et dans une moindre mesure jusqu’à 240 jours après la récolte… Il va jouer sur l’énergie disponible dans le rumen et tout particulièrement sur l’énergie fermentescible. Avec une DT amidon faible, les ensilages ont des niveaux d’amidon by-pass élevés : ils ne fournissent donc pas assez d’énergie aux bactéries du rumen. Pour preuve : on retrouvera des grains dans les bouses sur cette phase de transition, phénomène d’autant plus visible si les grains sont peu éclatés. Pour pallier ce manque d’absorption d’énergie…

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