Cette année, la mise à la lutte a été décalée vers la mi-juillet pour pouvoir fournir des agneaux pour Pâques. Les mises bas sont donc prévues dans un mois. L’heure est à la préparation de l’agnelage pour Jean-Yves Gorin, installé à Plémy (22). Les brebis ont été vermifugées et tondues il y a 3 semaines, un rendez-vous annuel qui sonne la rentrée des animaux en bergerie. Du moins, pour la moitié des 260 Romanes conduites en contre-saison. Une conduite en 2 lots qui permet à Jean-Yves Gorin d’optimiser la place dans ses bâtiments. « La tonte permet un meilleur aperçu de l’état corporel en fin de gestation », note Grégory Belhaire, technicien à Ter’Élevage. Avoir des lots homogènes à gérer Les mises bas sont groupées sur 3 semaines. Pour cela, des béliers vasectomisés rejoignent le lot des brebis en contre-saison 17 jours avant la lutte. « Ils déclenchent les cycles et aident à purger les cycles non fécondants », précise l’éleveur. Et cela permet de gérer plus facilement les lots de brebis, établis trois semaines avant l’agnelage selon le dénombrement des portées (simple/double/triples et agnelles) validé par échographie, et d’avoir des lots d’agneaux homogènes. L’allotement est prévu dans une semaine. Éviter toxémie et prolapsus Jusqu’à présent, l’enrubannage de qualité est distribué durant le 4e mois de gestation avec un complément d’orge. Quand la capacité d’ingestion diminue les 3 dernières semaines de gestation, c’est du foin rationné, qui remplace l’enrubannage. Les simples ne recevront que de l’enrubannage si elles sont en état. « L’objectif est de ne pas avoir d’agneaux trop gros, mais de bien préparer les mamelles pour faire des adoptions. » Pour les doubles et les triples la ration va être reconcentrée, pour atteindre de 1,5 jusqu’à 2 kg d’un aliment à 17 % de MAT. « J’apporte également du minéral riche en sélénium et vitamine E. Le…
Une meilleure surveillance avec des agnelages groupés