L’utilisation de luzerne déshydratée offre à Guillaume Hamard une bonne production et davantage d’autonomie fourragère et protéique. Pour l’éleveur, la luzerne diversifie la ration et améliore la santé des vaches et la reproduction. « Cette vache a produit 13  000  L de lait en 330 jours de lactation. Elle va entamer sa 6e lactation », sourit Guillaume Hamard, éleveur à Balazé (35). Cela reste une exception mais le troupeau affiche cependant 8 500 kg de moyenne d’étable avec un TB à 42 et un TP à 34. En s’installant il y a deux ans, l’éleveur, aujourd’hui âgé de 26 ans, a repris une exploitation voisine en Holstein et celle de ses parents en Normande. « La production moyenne est de 29 kg par jour par vache pour les Holstein et de 25 kg pour les Normandes. En mars dernier, avant la saison d’herbe, la production quotidienne était même montée à 30  kg en moyenne sur le troupeau. » De la production même en fin d’hiver Guillaume Hamard explique cette belle production de fin d’hiver grâce à la luzerne déshydratée en brins longs contenue dans le menu des laitières, à hauteur de 3,5 kg de MS/vache jour. « La ration hivernale était aussi constituée de 9,5 kg de MS de maïs ensilage, 3 kg MS d’ensilage d’herbe, 3 kg de correcteur et 1,2 kg de VL », détaille l’éleveur qui compte passer la quantité de luzerne déshydratée à 4 kg/VL et en mettre aussi en été avec l’ensilage d’herbe. « Au moment du pâturage intensif (avril à juin), j’ai toujours une base de maïs : 4 kg sous forme d’ensilage et 4 kg de maïs épi. J’ajoute à ce moment 1,3 kg d’aliment au total. » Pour les rations, l’éleveur est épaulé par l’entreprise de conseil BR nutrition. Dès son installation, Guillaume Hamard…

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