Dans le cadre du projet Lap’Avenir 2, un nouveau mode d’élevage en parc pour les lapins en engraissement a été mis au point et testé avec plusieurs intervenants de la filière chez Frédéric Blot à Domalain (35). Cela fait plus de 6 ans que cette filière lapin travaille sur des logements alternatifs à la cage pour la partie engraissement. Les parcs d’engraissement sont déjà la norme en Allemagne, Suisse, Pays-Bas et Belgique. En France ce n’est pas encore le cas, mais les attentes sociétales et l’exemple de la fin de la cage en pondeuses sont autant de signaux qui annoncent la fin de ce type de logement en lapin dans un avenir proche. Selon les dernières enquêtes, la cage classique pour lapin d’élevage représente plus de 95 % des logements en France et les alternatives sont peu nombreuses. Fort de ce constat, le programme de recherche Lap’Avenir 2 qui regroupe Elvilap (groupement d’éleveurs), Mixscience (recherche et développement), Sanders (encadrement technique, vétérinaire et fournisseur d’aliment) et SNV (abattoir) a été lancé. Ce projet de recherche appliquée, au service des éleveurs et de la filière, vise à pérenniser la cuniculture en France. « Le cœur du projet est de concilier le bien-être de l’éleveur et celui de l’animal en concevant un nouveau mode d’élevage », résume François Menini, responsable espèce et nutrition lapin chez Mixscience. Aller au-delà du bien-être animal Le site d’élevage de Frédéric Blot situé à Domalain (35) se prêtait bien à des essais, grandeur nature, de nouveaux logements pour les lapins en engraissement. « Cet ancien bâtiment qui servait par le passé pour de la sélection génétique est composé de 4 salles de maternité et de 4 salles dédiées à l’engraissement. Les salles sont vitrées ce qui permet d’observer les animaux sans les déranger », décrit Frédéric Blot. La solution de logement alternatif appelée…

---