L’alimentation des 80 laitières du Gaec repose sur des fourrages riches en protéines, associés à du maïs grain humide, distribués à la mélangeuse. [caption id= »attachment_60033″ align= »alignright » width= »254″] Loïc David.[/caption] Loïc David et Dominique Robert, associés en Gaec, ont plusieurs années de recul sur leur système alimentaire, proche de celui du Gaec de la Coulée. Le maïs épi, adopté au début pour équilibrer une ration à base d’ensilage d’herbe ou de pois et d’enrubannés de luzerne, a cédé la place au maïs grain humide, « plus concentré que l’ensilage des épis qui dilue la ration sans apporter de fibres », indique Loïc David, en charge du troupeau, accompagné par le conseiller en nutrition Luc Le Blay. Dérobées de 18 mois Les vaches pâturent au printemps et à l’automne. « Le tourteau de colza est alors supprimé, la part de maïs grain est divisée de moitié en pleine période de pousse d’herbe et la part d’ensilage d’herbe diminue au prorata du pâturage. » Les ensilages sont composés de RGI (dérobées de 18 mois) et de RGA-trèfles. Les dérobées sont récoltées en ensilage (2 coupes, en moyenne) et en foin (1 coupe). Le pois est également ensilé au mois de mai pour laisser la place à un sorgho fourrager ou à un méteil. La luzerne est enrubannée. Les vaches sont logées dans un bâtiment avec logettes matelassées et paillées, équipé de tapis dans les couloirs et d’une salle de traite 2 x 8 postes TPA. Certains silos d’origine ont été séparés en deux pour gérer des petites quantités de maïs grain ou de fourrages ensilés. La production se situe entre 9 500 et 10 000 litres par vache par an, à 40 de TB et 32 de TP. Les inséminations sont réalisées par l’éleveur. Installations Les vaches taries ont deux rations alimentaires (dont une de préparation au…
Dix mille litres de lait par vache, sans soja