À Iffendic (35), Martine et Michel Thomas ont investi dans un nouveau bâtiment et deux robots de traite pour améliorer les conditions de travail et maintenir de bonnes performances. Au Gaec Thomas, la marge sur coût alimentaire, sur la période du 1er octobre 2020 au 30 mars 2021, se situe à 7,10 euros/VL (vaches laitières et vaches en cours d’engraissement) par jour. Un critère élaboré par Eilyps qui se monte à 5,8 /VL/j pour les 277 exploitations du groupe robot de référence, soit un écart de 1,30 euro de marge supplémentaire/j, montrant l’efficacité du management de troupeau et la cohérence entre alimentation et production. Un bâtiment spacieux « Les résultats s’expliquent par un troupeau sain. Les éleveurs sont très vigilants sur ces aspects : peu de mammites, boiteries, bons résultats de reproduction… Ils veillent également à récolter des fourrages de qualité surtout au niveau de l’ensilage d’herbe », note Mickaël Guinard, conseiller à Eilyps. À cela, on peut aussi ajouter l’impact du bâtiment récent et confortable de 135 places potentielles, bien ventilé grâce aux filets brise-vent sur les longs-pans. Il a été mis en route en octobre 2019 et présenté lors d’une porte ouverte, organisée par la société Lely le 18 novembre. En 2011, suite à la création d’une SCL, les 100 vaches laitières sont regroupées sur le site d’exploitation. La salle de traite 2×7 avec décrochage automatique s’avère vite obsolète avec plus de 5 heures d’astreinte par jour, menant à une réflexion d’investissement, pour maintenir un haut niveau de performances et améliorer les conditions de travail. Martine et Michel Thomas, les deux gérants, avec deux de leurs fils qui envisagent de s’installer à plus ou moins long terme, visitent alors de nombreuses structures et décident de partir sur la construction d’un bâtiment neuf, équipé de deux robots de traite. Le sous-sol, composé de schistes, rend impossible l’installation de caillebotis….
Du lait et de la marge