Avec le prix du matériel agricole qui augmente de 20 à 25 %, celui du carburant de 40 %, les ETA devraient appliquer une hausse de leurs prestations comprise entre 8 et 15 %. L’année 2021 a démarré avec une reprise économique et des tensions sur la logistique internationale. Cela se traduit par une pénurie de composants mais aussi par une hausse des prix des matières premières. « Le prix de l’acier a enregistré une hausse de 80 % au premier trimestre 2021. Cela entraîne une augmentation du prix de vente des matériels agricoles de 20 à 25 % selon les constructeurs. Les délais de livraisons pour un tracteur neuf sont passés de 3 mois à 10-12 mois », indique Gérard Napias, président de la fédération nationale entrepreneurs des territoires (FNEDT) lors d’une conférence de presse le 23 novembre. Philippe Largeau, vice-président de la FNEDT rebondit : « Le prix des carburants remonte en flèche, de l’ordre de + 40 % depuis le début de l’année pour le GNR, ce qui est très impactant pour nos entreprises. » Les entrepreneurs de travaux agricoles ont le plus grand mal à répercuter ces hausses de charges auprès de leurs clients agriculteurs. « Il faudrait augmenter nos prix de 8 à 15 % selon les travaux que l’on effectue. » Difficile de recruter et de garder des chauffeurs « Pour la première fois depuis 2016, la barre des 21 000 entreprises sur le territoire national est franchie. Le nombre de travailleurs en Etarf (Entreprises de travaux et services agricoles, ruraux et forestiers) reste, quant à lui, globalement stable avec 105 936 travailleurs contre 105 463 en 2019 », se réjouit Gérard Napias. En 2020, la croissance du nombre d’entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux est de 1 % et de 3 % pour le nombre de salariés par rapport à l’année précédente. Une croissance qui cache cependant un certain contraste. Dans 7…
ETA : Une augmentation du tarif des prestations difficilement applicable