Pour l’assemblée générale de l’UGPVB, Brigitte Missonne, de la Commission européenne, est revenue sur la future réforme de la Pac et sur le concept de durabilité concernant les productions animales au sein d’une société de plus en plus pressante et pesante selon les représentants des éleveurs. Vendredi 3 décembre, à l’assemblée générale de l’UGPVB à Saint-Quay-Portrieux (22), son président, Michel Bloch, a insisté sur « le nombre de dossiers traités et le travail au quotidien » de ses équipes sur tous les fronts. Avant d’insister, concernant la filière porcine, sur l’importance de la reconnaissance de l’AOP Grand Ouest, au Space, par le ministre de l’Agriculture. « L’intérêt de cet outil est que les éleveurs se regroupent pour peser face aux industriels et pouvoir parler de prix et de volume. L’attente est très forte, surtout dans la conjoncture actuelle difficile. L’AOP doit nous aider à promouvoir une production moderne, compétitive, responsable et durable », a expliqué le Finistérien. Couches de verdissement Brigitte Missonne, chef d’unité Marchés produits animaux à la Direction générale de l’agriculture à la Commission européenne, s’est ensuite exprimée sur l’avenir de l’élevage. « Depuis 2019 et pour 5 ans, le Pacte vert est la feuille de route politique de la Commission, à travers la stratégie de la ferme à la table notamment, comportant des objectifs chiffrés essentiellement environnementaux pour une utilisation plus durable des ressources par les Européens. » La future Pac va préciser ce cadre. « Un des points essentiels est son architecture verte », a insisté la spécialiste, précisant que le socle commun pour obtenir les aides de base contient déjà une part de verdissement. Avant de rassurer : « Le simple respect de la législation en place permet d’y accéder. Ensuite, pour toucher les couches d’aides suivantes, il faudra faire un pas de plus en faveur de l’environnement : écorégimes, mesures agri-environnementales… » La haute fonctionnaire espère que…
Être durable, c’est surtout être là demain