Dans un communiqué du 2 décembre, la Fenalap (groupements de producteurs de lapins) s’alarme du risque de « remise en cause » des contrats entre éleveurs et abatteurs du fait de la flambée des matières premières pour l’alimentation animale. Celles-ci ont connu une « hausse inédite » de 20,5 % entre octobre 2020 et octobre 2021 (indice Itavi). Or, comme pour leurs collègues aviculteurs, les contrats des cuniculteurs prévoient depuis 2018 une « indexation du prix d’achat des lapins sur le coût de l’alimentation ». Ce système est « aujourd’hui menacé », prévient Frédéric Blot, éleveur de lapins en Ille-et-Vilaine et président de la Fenalap, car « les abatteurs nous expliquent que les hausses qui nous sont accordées ne peuvent pas ou plus être répercutées à l’aval ». Une crainte que les cuniculteurs partagent avec « leurs collègues des filières œufs, volailles de chair ou palmipèdes gras ».
Hausse des matières premières : Une « remise en cause » des contrats avec les abatteurs ?