Après un début de cycle poussif à cause d’un printemps froid, les maïs ont pleinement profité de l’été bien arrosé pour produire une importante biomasse et des grains bien remplis. L’année est un peu tardive mais les rendements sont très bons dans toutes les régions françaises, la moyenne nationale approchant les 15 t MS/ha. La majorité des surfaces a été implantée entre mi-avril et mi-mai, à date classique, mais sur une période plus courte que d’habitude. Le printemps froid et humide a freiné le démarrage des maïs, avec des levées lentes, en 15-20 jours, et un recouvrement tardif des inter-rangs. La deuxième partie du cycle s’est déroulée dans des conditions plutôt fraiches et bien arrosées, en juillet et sur la première quinzaine d’août. Dans leur phase de plus grande sensibilité, les maïs n’ont jamais souffert de déficit hydrique, contrairement à ces dernières années. Les floraisons ont eu lieu avec 5 à 10 jours de retard, avec de bonnes conditions pour la fécondation puis le remplissage des grains. La fin de l’été, plus sèche et plus chaude, a permis de compenser une partie du retard accumulé depuis les semis, sauf dans les régions de l’Est où les températures sont restées inférieures aux normales. Les chantiers d’ensilage ont été très étalés, de début septembre dans le Centre-Ouest et le Sud-Est, à fin octobre dans les régions tardives en bordure maritime Manche. Le bilan global de l’année est bon, malgré des peuplements parfois un peu limitants. Le rendement moyen est de 14,9 t MS/ha, un niveau record, rarement à moins de 13 t MS/ha et parfois à plus de 20 t MS. Six grandes zones ont été définies pour analyser la qualité des maïs fourrages 2021 sur la base de plus de 12 000 échantillons provenant de 26 organismes : Nord, Est, Ouest, Centre-Ouest, Piémonts-Montagne…
Maïs fourrage 2021 : Un démarrage difficile mais des rendements records