Les ensilages d’herbe, de luzerne et de pois, riches en fibres et en protéines, sont le socle de l’alimentation des 135 laitières. L’énergie est apportée par du maïs grain humide. Le système alimentaire, en place depuis 5 ans, donne satisfaction aux trois associés du Gaec de la Coulée. Les laitières, confinées à l’étable, produisent en moyenne 36 à 40 kg de lait par jour au robot. Plus de 11 000 kg, à 41 de TB et 33,5 de TP, par vache (Prim’Holstein) et par an. Les résultats de reproduction sont à l’avenant, avec un intervalle vêlage-vêlage de 376 jours et 1,2 paillette utilisée par vache, grâce, entre autres, à une bonne expression des chaleurs. La marge sur coût alimentaire* est proche de 8 € par vache et par jour sur le dernier exercice. Ensilages protéiques La ration individuelle, distribuée à la mélangeuse, évolue peu dans l’année. Elle comprend respectivement 7 et 5 kg de matière sèche d’ensilages d’herbe et de pois, 3 kg de foin, 5 kg de maïs grain humide (MS), 1 kg de son de blé acheté et 2 kg de tourteau de colza. Ce mélange est complété au robot de traite par 1,3 kg de tourteau de soja et 2,5 kg de VL 18 en moyenne (jusqu’à 4,5 kg de VL 18 pour les vaches à plus de 60 kg de lait produits par jour). 300 mL de sucres by-pass, digérés dans l’intestin, de sorbitol et de niacine (vitamine PP) sont donnés les 30 premiers jours de lactation puis au cas par cas selon la production. L’objectif est de prévenir les cétoses. L’ensemble est complété par un complexe de lithothamne, de chlorures, de vitamines, d’oligo-éléments et de bentonite. [caption id= »attachment_60037″ align= »aligncenter » width= »720″] Le Gaec a modifié son système alimentaire il y a 5 ans, avec un suivi…
Maïs grain, ensilages d’herbe et de pois se complètent