Du lait, du porc, du maïs, des céréales et des pâtures. Ce système de polyculture permet à Florence et Patrick Gautier d’être autonomes. Toutes les productions végétales sont autoconsommées. Depuis 2016, le Gaec Gautier a « intensifié » son système. Ce n’est pas un gros mot. Et encore moins quand on sait que les agriculteurs, épaulés par un salarié, n’ont pas augmenté les intrants. C’est même le contraire. « J’utilise moins de fongicides sur céréales. De trois doses, je suis passé à ½ dose », cite en exemple Patrick Gautier qui aime bien « penser global sur son exploitation ». 24 m3 de lisier en un épandage unique sur pâture Le point de départ de « cette nouvelle aventure démarre par une mise en place sur mon exploitation des “TMM technologie Marcel Mezy” commercialisées par la société Sobac. Mon objectif était d’avoir plus d’autonomie. J’ai été séduit par le concept… puis convaincu », explique l’éleveur-cultivateur. « Depuis 6 campagnes, j’enrichis le lisier de porc – 110 truies naisseur-engraisseur – du complexe de micro-organismes Bactériolit qui est épandu directement sur les caillebotis et sur le fumier de la stabulation des laitières en pratiquant un ensemencement 8 jours après le 1er paillage », détaille-t-il. Et de préciser que « cet ensemencement participe aussi à assainir l’atmosphère dans les porcheries en captant l’ammoniac ». C’est ce lisier enrichi qui est épandu sur pâture après le déprimage de printemps. « 24 m3/ha en apport unique et rien d’autre dans la saison ». Pour autant, le trèfle ne disparaît pas comme on pourrait le craindre car l’ensemencement du lisier « réorganise l’azote » : moins d’azote ammoniacal et plus d’azote organique qui est minéralisé dans la saison au gré des besoins des plantes prairiales. 8,5-9 t / ha de MS d’herbe valorisées Converti au pâturage dynamique simplifié – paddock de 3 jours avec fil avant sur la base de 1…

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