Sur une parcelle du Nord-Finistère, la biomasse moyenne d’un colza semé début septembre atteint 2 kg/m2. Une seconde mesure sera effectuée en février pour piloter la fertilisation. « C’est très important de mesurer la biomasse de son colza en entrée d’hiver, il peut y avoir de grands différentiels de fertilisation au printemps. Avec des gros colzas, on peut parfois faire une impasse sur cette fertilisation », note Cécile Goupille, conseillère culture à la Chambre d’agriculture de Morlaix (29). Sur une parcelle suivie à l’automne dans le cadre du Bulletin de santé du végétal (BSV), la conseillère a pesé cette semaine la biomasse médiane au m2. Avec une moyenne de 2 kg/m2 et 29 plants/m2, la culture s’est correctement développée avec un bon pivot racinaire droit et de bonnes ramifications. « La densité idéale est de 20 à 30 plants par m2 ». Semée au 10 septembre, la crucifère a reçu du lisier de porc avant implantation, avec 59 unités efficaces. Dans ce secteur finistérien, peu d’attaques d’altise ont été constatées par la conseillère. Les morsures sont peu nombreuses, « même si la culture a été semée tardivement. Le stade 3 feuilles était atteint au moment du pic de risque, mais les attaques ont été rares ». Sur cette parcelle de Plouvorn (29), le colza semé après orge d’hiver a été protégé par un anti-limace dès l’implantation. La mesure de la biomasse en entrée hiver servira à piloter la fertilisation au printemps suivant, avec une seconde pesée en février. La moyenne de ces mesures entrée/sortie hiver orientera la stratégie à adopter. « L’objectif de l’éleveur est de récolter 35 q. Il faut au colza 6,5 unités d’azote pour produire un quintal, soit 227,5 unités d’azote, auquel on ajoute 30 unités supplémentaires (reliquats post-culture) pour estimer les besoins ». La minéralisation de l’azote du sol, le reliquat sortie hiver et les arrière-effets des…

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