Contrairement aux entreprises agroalimentaires, l’éleveur n’a pas d’expert qualité à demeure. Une entreprise propose de les aider à élaborer les étiquettes. « Pour la partie graphique, le logo, j’ai les compétences nécessaires dans la famille », indique Dimitri Guérin, éleveur de porcs bio à Plessala (22). Tous ses produits arborent une même identité visuelle. D’une manière générale, de belles étiquettes valorisent barquettes et bocaux et leur permettent d’être spontanément mis en avant dans les magasins de producteurs. Une belle vitrine ne suffit pas. L’étiquette doit contenir un certain nombre d’informations. Tous les ingrédients doivent y figurer, en ordre d’importance dans la recette des produits transformés. Surtout, les allergènes doivent être clairement indiqués : gluten, jaune d’œufs et même sulfites en cas de recettes avec du vin. « Nous sommes un peu livrés à nous-mêmes et nous avons déjà beaucoup à faire. Nous ne pensons pas forcément à ces normes d’étiquetages alimentaires », déplore l’éleveur. C’est la raison pour laquelle il s’est porté volontaire pour participer à un programme numérique financé par la Région Bretagne. Il est accompagné par la société Alma Food sur la partie réglementaire de l’étiquetage et pour communiquer via les réseaux sociaux. Date limite de consommation « Nous essayons de reproduire ce qui existe dans l’industrie, pour faciliter le travail des producteurs en vente directe », indique Hélène Féchant, fondatrice d’Alma Food. « On voit des erreurs, souvent par omission, sur les étiquettes, parfois écrites à la main ». L’enjeu est important. Du simple avertissement à l’interdiction de vendre le ou les produits dont l’étiquette ne respecte pas les mentions légales (allergènes, par exemple). Les tableaux nutritionnels, indiquant la quantité de lipides, glucides, fibres, sel… ne sont pas encore obligatoires pour les entreprises employant moins de dix salariés et qui vendent dans un rayon de 100 km (considérés comme producteurs locaux). D’autres écueils sont à éviter :…
Quelles mentions sur l’étiquette ?