Hervé Gadby alterne livraison de colza ou de soja selon les cours. Il assure son approvisionnement par contrats de 30 t d’aliment, pour une économie de 1 400 €/an en moyenne. Il y a 5 ans, Hervé Gadby a investi dans une nouvelle stabulation, à l’écart de l’ancien site, pour la positionner de manière adéquate en faveur du pâturage. « C’est la première économie à réaliser côté protéines », insiste-t-il. Malgré le robot de traite, le pâturage a gardé toute sa place dans le système, pour répondre aux attentes sociétales, éviter les problèmes de boiterie et maîtriser le coût alimentaire. Comparer les cours des tourteaux S‘il a longtemps été un adepte du colza pur pour équilibrer les rations des vaches laitières, « avec des tarifs plus intéressants à l’époque que le soja », le tourteau de soja a fait son apparition en même temps que le robot. « Déjà, la tendance a changé, les cours fluctuent plus », explique l’agriculteur. Avant d’ajouter : « Et le soja est bien plus appétent que le colza au robot… » Avec le changement de système de traite, il a joué la sécurité en revenant il y a 5 ans à une ration type avec des aliments du commerce (VL-tourteau de soja). Mais il a finalement de nouveau fait appel aux matières premières brutes (luzerne, tourteau de soja ou de colza, Amyplus), en quête de simplicité et d’économie. « Actuellement, je suis couvert en approvisionnement de tourteaux jusqu’en avril », explique-t-il. À chaque commande, il suit les cours hebdomadaires, pour comparer les deux tourteaux. « Il faut 1,4 kg de colza à 34 % de protéines pour compenser un soja 48. On suit donc ce ratio de 1,4 pour comparer aussi l’intérêt économique de ces deux intrants. Aussi, un contrat à effectuer mi-octobre pour des cotations à 294 €/t en colza et 402 €/t en soja va en faveur du colza, compétitif jusqu’à…
Stocker les concentrés pour faire des économies sur les achats