Sur leur exploitation située à Val d’Anast (35), dans une zone séchante, Nathalie et Fabrice Macé recherchent l’autonomie et sécurisent leurs stocks fourragers. Nathalie et Fabrice Macé (Gaec Le Groult) gèrent un troupeau de 95 vaches laitières, 50 % Montbéliardes et 50 % Holstein (900 000 L de production). Avec la mise en place de deux robots de traite suite à des problèmes de tendinite de Nathalie, les éleveurs ont souhaité maintenir une bonne part de pâturage avec 20 ares/VL, géré au fil avant. « Quand il fait très chaud, les vaches sortent la nuit », ont précisé les éleveurs lors d’une porte ouverte organisée dans le cadre de l’assemblée générale du syndicat Montbéliarde 35, le 23 novembre. La ration hivernale est constituée d’ensilage de maïs (5,9 kg MS/VL/j), d’ensilage de maïs épi (4,6 kg), d’ensilage d’herbe et de méteil (4,1 kg), de luzerne enrubannée (3 kg) et d’un peu de paille. « Nous distribuons du correcteur azoté au robot – tourteau de colza ou de soja selon les cours – mais aucun concentré de production n’est donné. C’est une ration à 24 kg de lait en moyenne. » L’autonomie est aussi recherchée sur les génisses qui vêlent à 25 mois. « De 0 à 7 mois, elles disposent d’un mash maison confectionné tous les 10 jours, revenant à environ 200 €/t. Nous y mettons de la paille, du foin, de la mélasse, du tourteau de soja, du blé, du minéral et du sel marin. » La SAU de l’exploitation est de 203 ha dont 111 ha de SFP. Sont notamment cultivés 36 ha de prairies, 42 ha de maïs, 9 ha de luzerne, 76 ha de céréales et 34 ha de colza. Des rendements inférieurs en cultures  «Les rendements sont inférieurs à ceux des zones plus au nord. En maïs, nous avons 11 t MS/ha en moyenne, 9 t en luzerne, 6,5 t en prairies… Nous récoltons des fourrages de bonne qualité alimentaire. » La luzerne offre…

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