Une coupe nette du front d’attaque

10444.hr - Illustration Une coupe nette du front d’attaque
La scie coupe le fourrage pour un front d’attaque toujours propre.

La mélangeuse automotrice développée par Trioliet dispose de scies pour désiler le maïs. Le front d’attaque reste propre et ne s’échauffe pas. Le bras télescopique permet d’atteindre une hauteur allant jusqu’à 6 m. L’automotrice qui équipe, depuis septembre dernier, le Gaec Josse a remplacé 3 engins ou outils de distribution du fourrage. Avant l’arrivée de la Triotrac 2-2 000 du constructeur Trioliet, Emmanuel Josse utilisait « un tracteur avec fourche pour le chargement, un second tracteur restait attelé à la mélangeuse, qui avait des frais de fonctionnement importants », se souvient-il. 45 minutes étaient nécessaires pour alimenter le troupeau de 110 vaches laitières. Avec la mélangeuse automotrice, la ration est désormais distribuée en 25 minutes. [caption id= »attachment_60739″ align= »aligncenter » width= »720″] La cabine surélevée offre une très bonne visibilité. Les 4 roues sont motrices et directrices.[/caption] Front d’attaque propre L’éleveur brétillien apprécie la propreté du front d’attaque après désilage. « En comparaison, un système à fraise aura tendance à plus défibrer. De plus, la fraise va projeter de l’ensilage en hauteur et souiller la bâche ». Les 20 m3 de capacité de la machine suffisent largement pour nourrir en un seul passage tous les animaux ; la distribution peut se faire à gauche comme à droite. « La prise en main de l’automotrice peut paraître compliquée, mais on y arrive rapidement ». Pendant le chargement, la cabine de l’automotrice s’élève pour libérer le tapis. La visibilité sur le front d’attaque et sur le chargement du bol mélangeur à double vis est très bonne. L’éleveur entre « sans manœuvres dans le bâtiment avec les 4 roues motrices directrices ». La ration distribuée une fois par jour ne change pas sur l’année. Elle est composée d’ensilage de maïs, d’ensilage de luzerne, de maïs épi, d’un correcteur et de minéraux. « Je charge 1,2 t de luzerne en premier, puis 300 kg maïs épi et 250 kg d’aliment et…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article