Même si les vaches ont un accès libre au champ du printemps à fin octobre, l’alimentation des 130 laitières est basée sur le maïs fourrage et le tourteau de soja. Le pâturage n’est pas une option. Le peu de surface accessible aux laitières et les bons rendements en maïs ont incité les associés du Gaec Nogré à miser sur la complémentarité entre le maïs et les tourteaux pour nourrir leur troupeau. La construction d’un nouveau bâtiment dans une parcelle vierge de tout bâtiment, en 2018, n’a pas influé sur l’alimentation des animaux. Sur les 120 hectares de l’exploitation, 42 sont implantés en maïs, 35 en céréales (vendues) et 43 en prairies. Les rendements en maïs (17 tonnes de matière sèche en 2020 en moyenne par hectare), optimisés par la fertilisation au fumier de volaille de la ferme (1 350 m2 de poulailler), incitent les éleveurs à en donner toute l’année. La ration, distribuée à la mélangeuse, comprend 45 kilos de maïs brut par jour et par vache, 6,5 kg d’enrubanné brut, 4 kg de tourteau de soja, 200 g de minéraux et 200 g de levures vivantes pour stimuler la flore cellulolytique du rumen, digérer la fibre et améliorer l’efficacité alimentaire. Complément à l’auge L’herbe, issue des prairies ou des dérobées entre céréales et maïs, est enrubannée. « Les dérobées produisent 7 tonnes d’herbe de qualité, en moyenne, par hectare. Elle est fauchée assez tôt pour ne pas pénaliser la culture suivante ». La ration évolue peu dans l’année. « Au printemps, les vaches pâturent un peu ; nous distribuons un peu moins de fourrages ». En début de lactation, les fortes laitières reçoivent, en plus, jusqu’à 5 kg d’aliment de production. « Je les complémente à l’auge (pas de Dac), tout comme les primipares qui reçoivent jusqu’à 2,5 kg d’aliment », explique Laëtitia Nogré. Les…
Une même ration à base de maïs toute l’année