Une nouvelle activité avec un risque financier limité

10436.hr - Illustration Une nouvelle activité avec un risque financier limité
Pascaline et Sébastien Homo devant leur magasin à la ferme.

En 2017, Sébastien et Pascaline Homo ont ouvert un magasin à la ferme pour y commercialiser principalement les produits à base de porc de leur coopérative et d’autres viandes découpées par les bouchers de la Cooperl. En 2016, Sébastien et Pascaline Homo se sont installés sur la commune de Vignoc en reprenant un élevage de 200 truies naisseur-engraisseur et 100 ha de SAU. La même année, leur coopérative Cooperl lançait un appel à candidatures pour trouver des éleveurs qui aimeraient se lancer dans l’aventure de l’ouverture d’un magasin à la ferme sous l’enseigne « Coop chez vous ». Les éleveurs qui habitent à 20 minutes de l’exploitation ne connaissaient personne sur le secteur. « La création de ce type de magasin était le bon moyen de rencontrer les habitants du coin et de les faire venir à la ferme en dehors des portes ouvertes. Cela permet de parler d’autre chose que des nuisances de l’élevage. En production standard, nous aurions fait notre travail chaque jour sans voir personne », explique l’éleveur. La vente des produits de la coopérative Dans ce concept de magasin à la ferme, les éleveurs réalisent les investissements en vue de la création du magasin et couvrent les besoins en main-d’œuvre aux heures d’ouverture. La Cooperl fournit les vitrines réfrigérées, le matériel informatique nécessaire pour l’encaissement, la gestion des commandes et des stocks. La coopérative s’occupe aussi de toute la partie communication. « Nous avons créé une activité complémentaire tout en limitant le risque financier car nous revendons les produits venant de la coopérative. En se lançant dans la transformation et la vente directe les investissements sont beaucoup plus élevés, il faut trouver sa clientèle, le besoin en main-d’œuvre est élevé, cela nécessite des compétences de boucher-charcutier et il faut trouver l’équilibre carcasse pour que ça soit rentable », décrit l’agriculteur. Nous avons 2…

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