Le 12 janvier, l’association Campagne Glyphosate annonce la parution d’une étude intitulée « 99 % de la population française présente des niveaux quantifiables de glyphosate dans les urines ». Ces chiffres ont été obtenus suite à l’analyse de 6 848 tests Élisa par le laboratoire allemand Biocheck. La FRSEA Bretagne et la FNSEA Centre de Loire ont réagi lors d’une conférence de presse, épaulées par deux experts toxicologues.
Joël Guillemain, pharmacien toxicologue, affirme que le protocole du test n’a été pas été respecté par le laboratoire Biocheck, menant ainsi à la surestimation des résultats positifs. L’étude considère en effet un échantillon positif à partir d’une concentration de glyphosate de 0,075 µg/L, ce qui correspond à la plage de lecture du kit Élisa pour du glyphosate dans de l’eau. « Dans de l’urine, le seuil minimum est de 0,6 µg/L », explique Joël Guillemain. « Ces résultats sont donc biaisés ».
« Campagne Glyphosate continue de mentir sur les faux tests »