Sur le Gaec Manceau-Restif à Luitré – Dompierre (35) qui vient de terminer sa conversion en bio, l’herbe est le pilier de l’alimentation. Un mélange suisse assure une production de qualité. « J’ai toujours orienté le système de production vers l’herbe », commence Sébastien Restif, installé en 2009, et aujourd’hui associé avec Lionel Manceau son beau-frère. Suite à une MAEC conclue en 2016 favorisant la baisse du maïs sur la SAU, l’exploitation est passée en bio à partir de mi-2020 (livraisons bio depuis décembre dernier). Aujourd’hui, le droit à produire est de 770 000 L et la SAU compte 122 ha dont 22 ha d’ensilage de maïs et une centaine d’hectares d’herbe. Cette année, du blé meunier vient s’ajouter sur 5,80 ha. Tous les semis sont réalisés par l’ETA Taligot, équipée pour offrir de la précision et du débit de chantier. Porte ouverte organisée par des BTSA de la MFR de Fougères Le 7 janvier, une porte ouverte a été organisée sur l’exploitation par Enzo, le fils de Sébastien Restif, et trois autres élèves en BTSA productions animales à la MFR de Fougères, dans le cadre d’un Pic (projet d’initiative et de communication). Des élèves de la MFR et des agriculteurs du secteur ont été invités. « Nous souhaitions mettre en avant une exploitation répondant aux attentes sociétales, avec du pâturage, en bio », expliquent les jeunes organisateurs. Le système herbager de la ferme a été renforcé par la libération de nouvelles parcelles voisines portant la SAU accessible à 47 ha. Les vaches laitières disposent d’un paddock par jour sans fil avant. « Nous réalisons une fauche tous les trois passages de pâturage qui est enrubannée et vendue. Nous passons une herse de prairie qui répartit les bouses, quand de la pluie est annoncée. Sur les prairies de fauche, nous ne faisons que de l’ensilage. » Beaucoup…
De la performance via les fourrages