Passionné par les animaux, Nicolas Basset savait qu’il s’installerait un jour comme éleveur. Suite à une pré-installation en 2014, il a passé le cap au départ en retraite de ses parents, apportant son expérience et ses choix personnels sur la ferme familiale. Tout en restant salarié en tant qu’agent d’exploitation à la station d’expérimentation de Mauron (56), Nicolas Basset a réalisé une pré-installation en 2014 en reprenant 20 ha avec un bâtiment, le tout en location, à proximité de la ferme de ses parents. « Cela m’a permis de commencer à cultiver des terres, élever quelques animaux et ainsi conforter financièrement mon installation à temps plein. Les banquiers m’ont suivi plus facilement en voyant comment je travaillais pendant 6 ans », situe l’éleveur qui a repris l’exploitation familiale à Illifaut (22) le 1er janvier 2020, suite au départ en retraite de sa mère (son père avait arrêté son activité en 2011). Il a acheté à ses parents les 3 ha autour du siège, les bâtiments d’exploitation, le cheptel et le matériel. Une Maec Système engagée sur 5 ans l’aide économiquement. Aujourd’hui, il gère une SAU de 120 ha : 80 ha en herbe dont une partie en luzerne et 40 ha en cultures (maïs, betterave, blé, colza, sarrasin). « J’ai fait le choix d’un système extensif et autonome. » En s’installant, Nicolas Basset a aussi intégré une race nouvelle dans l’élevage. « Mes parents qui avaient déjà un peu de vaches allaitantes croisées ont arrêté le lait en 2003, convertissant leur quota en aides allaitantes. Ils ont fait le choix de se spécialiser en race blonde d’Aquitaine gérant un cheptel de 65 mères. » L’arrivée de la Salers À Mauron, Nicolas Basset avait travaillé avec un troupeau salers. « Je suis tombé amoureux de cette race rustique, calme, maternelle. J’ai voulu en élever sur ma ferme. J’ai fait venir des animaux d’un bon élevage…
Double actif avant son installation à temps plein