Avec des montants d’installation qui augmentent, il peut être intéressant de varier les sources de financement pour consolider le montage de son projet auprès de la banque. La concurrence entre organismes bancaires en Bretagne facilite l’obtention de crédits bancaires. Mais pour s’installer, faut-il un apport personnel pour obtenir un accord auprès de sa banque ? « Tout apport est le bienvenu mais pas forcément obligatoire. La première richesse du projet c’est la capacité du jeune à maîtriser son projet sur les plans technique et économique », répond Daniel Caugant, responsable du marché agricole au CMB. « L’apport personnel provenant de l’épargne du candidat est certes une preuve d’implication et d’investissement total du jeune dans son projet », précise-t-il. Cet apport peut aussi prendre la forme d’une donation ou de la DJA si le jeune a les capacités professionnelles. Un apport personnel permet de consolider le projet et en consolide la faisabilité. L’objectif est la recherche de la compétitivité du système mis en place. Des soutiens extérieurs Le jeune installé peut également demander des prêts d’honneur du fonds Brit, initié par la Région Bretagne, avec le soutien de BPI France, pour soutenir l’installation agricole en Bretagne. Il est géré par Initiative Bretagne. Localement, les EPCI (Communes et communauté de communes), misant sur la vitalité territoriale, accordent aussi des aides. Le Conseil régional de Bretagne intervient aussi dans le cadre de la Dotation Jeune Agriculteur en majorant les projets hors cadres familiaux et/ou agroécologiques. Les projets alternatifs peuvent solliciter un financement participatif appelé « crowdfunding » : collecte de fonds, réalisée via une plateforme Internet, permettant à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de financer directement et de manière traçable un projet identifié. « Dans certains cas, l’achat différé du foncier est un outil intéressant. » Le prix du foncier est ainsi connu à l’avance mais différé dans le temps, permettant…

---