La Bretagne repasse la barre des 500 installations aidées

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Début 2021, à Saint-Méloir-des-Bois (22), Étienne Jouffe a transmis avec bonheur sa ferme, son troupeau laitier et son atelier porcin d’engraissement à Sébastien Chauvelier installé hors cadre familial après un contrat de parrainage.

Derrière une bonne dynamique des installations aidées en 2021 se cache une évolution rapide des types de projet et du profil des candidats. Ils sont tout chauds et plutôt bons, les chiffres consolidés de l’installation agricole en Bretagne pour 2021. 507 installations aidées, à comparer aux 437 de 2020. Soit 156 en Côtes d’Armor, 124 en Ille-et-Vilaine, 120 en Finistère et 107 en Morbihan. « C’est la première fois que nous repassons la barre des 500 depuis 2011 », souligne avec satisfaction Marie-Isabelle Le Bars, de la Chambre d’agriculture de Bretagne. Plus de 40 % des installations en bio Sur 2020, le Point accueil installation (PAI) avait dénombré 2 085 contacts. Sur 2021, le nombre d’appels a bondi pour atteindre 2 478 contacts. « C’est très positif, ce regain d’intérêt. Différentes raisons peuvent l’expliquer : envie d’agriculture révélée par la pandémie ou non, reconversion après des pertes d’emploi liées au Covid, effet pyramide des âges en agriculture qui augmente le nombre de fermes à reprendre… », rapporte l’observatrice. « Parmi tous ces contacts, la moitié a déjà une date d’installation en tête ou démarre concrètement la préparation de leur projet. Nous en verrons donc les bénéfices en 2022 et 2023. » D’ailleurs, une centaine de dossiers sont déjà inscrits pour être instruits en CDOA ce mois de janvier 2022. En regardant plus en détail les installations aidées de 2021, la place prise par le bio est marquante. Elle concerne ainsi plus de 200 installations (plus de 40 % du total contre 32 % en 2020) portées notamment par le lait et maraîchage. « Mais, face aux difficultés traversées par plusieurs filières bio, notamment laitière, cette tendance devrait connaître un coup d’arrêt dans les prochains mois. En 2021, les porteurs de projets avaient déjà des contrats avec des laiteries. Aujourd’hui, les industriels ne cherchent plus de nouveaux producteurs bio. » Diversité de projets et recul de l’élevage Sur…

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