Alors que la Région a lancé à la mi-octobre 2021 les États généraux de l’installation-transmission, Arnaud Lécuyer, vice-président en charge de l’agriculture étaie les premiers constats du diagnostic. Objectif de la Région : 1 000 installations aidées minimum par an. Pour y parvenir, elle a lancé à l’automne dernier des États généraux de l’installation-transmission, rassemblant autour d’elle tous les acteurs agricoles, dans le but d’avancer dans un objectif commun, tout en élaborant la nouvelle politique régionale qui démarrera en 2023. Repérer les atouts et faiblesses de l’existant Du 6 au 10 décembre, 150 participants se sont réunis autour de 4 thématiques. Une semaine d’échanges autour du foncier, de la transmissibilité des fermes et de la transition agroécologique, de l’attractivité des métiers et de la formation, ainsi que de la mobilisation des territoires. Les conclusions de ces discussions seront présentées prochainement, avant d’entamer la phase 2 du projet : « Trouver des solutions collectivement pour favoriser l’installation : booster les dispositifs qui fonctionnent bien, en créer de nouveaux pour répondre aux problématiques rencontrées… D’ici l’été, chaque partenaire devra s’engager, chacun avec ses outils, pour se montrer à la hauteur de cet enjeu. On parle en effet de l’avenir de l’agriculture en Bretagne, cela ne concerne pas que la Région », avertit Arnaud Lécuyer, vice-président de l’institution, en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’alimentation. Premières tendances Contrairement à l’image véhiculée, « l’agriculture bretonne attire des jeunes », en réfère le nombre de passages croissant en Point accueil installation. La diversité des productions se révèle aussi un atout non négligeable, « permettant à chaque projet de s’exprimer ». Et 95 % des exploitations aidées sont en activité 5 ans après l’installation, « cela démontre la force du collectif, des filières organisées et de l’accompagnement proposé ». Le « défi démographique » va amener un volume important d’exploitations à céder sur le marché. Un choix indéniable pour les…
« La mobilisation doit être collective »