Les services de l’État travaillent sur le 7e Programme d’actions régional « directive nitrates » (Par) qui sera en vigueur de 2022 à 2026. Une concertation citoyenne a permis aux acteurs de s’exprimer. Du 27 octobre au 10 décembre, une concertation citoyenne s’est déroulée « pour recueillir et faire émerger les arguments des habitants de Bretagne sur la question des nitrates », explique Sylvie Denis Dintilhac, garante de cette consultation. « Des webinaires avec des experts, des ateliers thématiques, une plate-forme en ligne ont été mis en place (toujours consultable). Avec 537 contributeurs et 375 formulations de propositions, la participation a été forte. » Les acteurs majeurs du débat ont pu s’exprimer (profession et syndicats agricoles, associations environnementales…). « La parole a circulé. Si tout le monde note que la situation s’est améliorée, il n’y a pas de consensus sur l’approche attendue pour le Par 7. Les associations souhaitent un cadre réglementaire plus strict, une limitation du cheptel, un plafond d’azote total de 170 u N/ha sur toute la Bretagne… La profession agricole demande davantage de flexibilité, des actions partenariales, une approche économique… » « Impressionnée par la qualité des débats », la garante identifie un « bémol » : « Nous n’avons pas touché le grand public. » « Les services de l’État ont deux mois pour analyser les contributions. Le Par 7 devrait débuter fin 2022 », note Philippe Mazenc, secrétaire général aux affaires régionales. Nouvelles mesures contre les algues vertes Suite à des remises en cause des plans de lutte contre les algues vertes, l’État a dû prendre des mesures complémentaires au Par 6 qui ont été publiés dans un arrêté du 18 novembre dernier. Toutes les exploitations situées sur les huit baies « algues vertes » sont concernées par plusieurs mesures : diagnostic d’étanchéité des fosses, suivi des reliquats azotés par l’État avec mise en place d’un plan d’action en cas de dépassement des seuils d’alerte, bandes…
Le futur programme « nitrates » divise