Un tiers des 400 élèves du lycée agricole de Pontivy concilie études et football. Garçons et filles consacrent 8 heures par semaine à leur sport favori, en dehors des cours traditionnels. Ils viennent de partout en Bretagne, et même de Normandie. Le pôle d’excellence du football amateur (Pefa)*, labellisé l’an dernier par la ligue nationale, attire les jeunes désireux de taper dans l’œil des recruteurs des meilleurs clubs bretons. Les places sont chères. « Tous les ans, en avril-mai, nous effectuons un stage de détection, au lycée, pour des élèves de 3e » , indique Ophélie Duverly, directrice adjointe du lycée. « À l’issue des tests techniques et physiques, nous retenons 60 jeunes sur 150, garçons et filles. Les entretiens de motivation et les bulletins scolaires constituent une seconde sélection ». Au final, 40 élèves de seconde, générale ou professionnelle, intègrent la section de football chaque année, et poursuivent jusqu’à la terminale. En parallèle, six élèves suivent un parcours de formation à l’arbitrage. Dynamisme Quatre intervenants extérieurs et six professeurs du lycée encadrent les trois équipes masculines et les deux équipes féminines du pôle d’excellence. Ils sont conseillés par un éducateur de la ligue de football régionale. « Les lycéens ont 8 heures de foot dans la semaine, plus le match du mercredi, qui les opposent aux meilleures sections sportives des lycées bretons ». Sans compter les matchs du week-end dans leurs clubs respectifs. Beaucoup, parmi les plus âgés, jouent au niveau National 1 ou 2, soit le meilleur niveau amateur. Après le baccalauréat, ils s’orientent vers une formation d’éducateur sportif, de professeur de sport ou poursuivent un parcours classique. Quelques-uns sont recrutés par des centres de formation de clubs professionnels, et, dans le meilleur des cas, entament une carrière de footballeur. Rares sont les élus. Quoi qu’il en soit, la section football créé un dynamisme…

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