Le nouveau système d’aide vise à soutenir l’engraissement et le secteur laitier de plaine. Avec une touche environnementale contrainte par le chargement. L’annonce de la baisse du montant unitaire des primes vache allaitante (de 167 € à 110 €) n’avait pas créé de gros remous dans les bassins d’élevage du Centre de la France. Cela avait quelque peu surpris. Le fait que les animaux de plus de 16 mois deviennent primables atténue en réalité les effets de la réforme. Autrement dit, le montant unitaire des primes sera moins élevé mais davantage d’animaux seront primables. Deux niveaux d’aide soumis à plafond sont prévus : • 110 €/UGB en 2023 : pour les femelles de plus de 16 mois de races à viande et croisées viande éligibles (dans la limite de 2 fois le nombre de veaux nés et détenus plus de 90 jours) ; pour les mâles de plus de 16 mois, quel que soit le type racial. Ce niveau descendra à 99 € en 2027. • 60 €/UGB en 2023 pour les autres catégories (ex : femelles laitières de plus de 16 mois). Ce niveau descendra à 54 € en 2027. Des plafonds et des planchers Dans les zones comme la Bretagne où la taille des élevages allaitants est en moyenne modeste, les plafonds et planchers (garantie de 40 UGB primables quel que soit le plafond lié à la SFP et plafond de 120 UGB primables par exploitation sous condition de chargement) apportent une certaine marge de manœuvre d’autant que la transparence des Gaec est effective. Dans les bassins allaitants aussi, les éleveurs pourront en toute vraisemblance optimiser leur système naisseur sans forcément s’orienter vers l’engraissement. Les éleveurs laitiers bretons qui engraissent les mâles pourraient tirer quelque avantage supplémentaire de la réforme. Les simulations de la Chambre d’agriculture montrent qu’un élevage laitier classique pourrait percevoir une aide de 10 ct/kg…
Les bovins de plus de 16 mois primés