Depuis 2 ans, Cédric Bougeard monte son cheptel de 380 brebis à Caulnes (22). Quatre mois après son installation, il vendait ses premiers agneaux. C’est sur la ferme de son grand-père que Cédric Bougeard a envisagé la suite de sa carrière, après le départ en retraite de son oncle. Exit les vaches laitières et la contrainte trop forte de la traite, ce sont des brebis qui ont investi les lieux à son arrivée en décembre 2019. De la Romane et des Suffolk Et c’est sans regret qu’il gère dorénavant sa troupe de 380 Romanes et Suffolk sur 40 ha à Caulnes (22). « J’aime être mon propre patron. Je peux organiser mes journées à ma guise. La production ovine me permet de m’occuper de mes enfants le matin, je démarre à la bergerie après les avoir amenés à l’école… Je gère également les schémas d’agnelage ce qui permet d’étaler les pointes de travail. » Le troupeau s’est constitué petit à petit avec 3 achats successifs : les 156 animaux du 1er lot de tous âges et de plusieurs races (Romane, Suffolk, Charollais, Rouge de l’Ouest) sont arrivés en juin 2019, sur l’exploitation du cédant. « Ils ont permis la vente des premiers agneaux 4 mois après mon installation, facilitant la trésorerie pour cette première année d’installation ». En avril 2020, un lot de 150 agnelles romanes – race choisie pour sa prolificité et son désaisonnement facile­ – vient agrandir le troupeau, suivi récemment d’un troupeau de 55 Suffolk, de tous âges en septembre 2021. L’attrait pour cette race s’explique par sa rusticité et son adaptation facile au système très herbager. Méconnaissance locale de la production ovine Mais s’installer en ovin n’est pas une sinécure. Tout d’abord, la reconversion professionnelle « exige d’être motivé pour affronter les démarches administratives et pour repartir en formation… », relaie le jeune agriculteur. Après avoir travaillé en…

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