Hausse record des prix de l’énergie, flambée de ceux des engrais, inflation historique des cours des céréales : pour les exploitations agricoles, la conjoncture est rude. Comment s’en sortir ? Avec la mondialisation des marchés, les fluctuations rapides du coût des intrants sont devenues monnaie courante. Toutefois, le contexte de reprise économique mondiale actuel, liée en grande partie au déconfinement et à l’arrivée des vaccins contre la Covid-19, conduit l’ensemble des pays à rechercher de la matière première pour faire tourner leur économie. Conséquence : les prix augmentent. Les coûts des aliments déjà pénalisés par la récolte 2021 Que l’on soit céréalier en Europe de l’Ouest, de l’Est ou en Amérique du Nord, les mauvaises récoltes céréalières n’ont épargné personne en 2021. Rendement en baisse, qualité en berne et flambée des prix en sont les conséquences. Faute de disponibilités, les cours se sont emballés et les conséquences sont importantes sur l’ensemble des marchés avec notamment le risque d’une pénurie pour certaines céréales (blé meunier, blé dur, colza…). Si l’on rajoute la hausse des coûts du fret et le déséquilibre du rapport €/$, l’ensemble de ces facteurs concourt à la flambée des prix de l’alimentation animale. La reprise chinoise enflamme les marchés Au sein d’un marché qui ne cesse de gagner en tension, le prix des engrais, principalement azotés, continue de flamber en France et à l’international. Les cours du gaz ont ainsi contraint de nombreuses usines de production européennes à réduire leur activité. Cette soudaine pénurie de production locale provoque une montée rapide de la demande communautaire sur le marché international. Or, le prix du pétrole est lui aussi en forte hausse ce qui rend le fret maritime onéreux. Vers une prise en compte des coûts dans les contrats ? Face à ces contraintes, les producteurs s’adaptent en améliorant leurs pratiques…
Prix des intrants : quel impact sur le coût de production ?