L’interprofession de la volaille de chair fait des propositions aux candidats à la présidentielle pour limiter les importations et permettre à la production française de regagner des parts de marché. L’interprofession de la volaille de chair française (Anvol) est particulièrement inquiète face à la montée en puissance des importations de viande à bas coût ne répondant pas aux mêmes exigences que les volailles produites en France. « À moins de 50 jours de l’élection présidentielle, nous avons décidé d’interpeller directement les candidats. Nous avons défini des mesures à prendre pour accompagner la filière avicole qui représente 100 000 emplois dont 34 000 dans les élevages. L’objectif est de s’assurer du soutien des futurs responsables politiques afin de réussir à proposer des volailles françaises aux citoyens, notamment en rénovant et en implantant les poulaillers nécessaires aux différents besoins du marché », déclare Jean-Michel Schaeffer, président de l’Anvol lors d’une conférence de presse. Transparence sur l’origine des volailles L’interprofession souhaite une généralisation de la transparence sur l’origine des volailles en RHD en étendant la récente obligation d’étiquetage des viandes fraîches, surgelées ou congelées aux viandes transformées et élaborées. L’application de l’exception alimentaire dans les règles de la commande publique pour l’achat de produits de volaille en restauration collective permettrait de soutenir la production française. « Le poulet ne doit plus être une monnaie d’échange dans les accords commerciaux internationaux, ces accords font rentrer plus d’un million de tonnes de volaille en Union européenne », indique Jean-Michel Schaeffer. L’Anvol demande aussi de soutenir les positions de la filière en matière de bien-être animal au niveau européen ; lutter contre la déforestation en incluant la viande de volaille dans les produits concernés par le projet de règlement européen visant à stopper la déforestation importée ; renforcer l’attractivité des métiers dans les écoles en développant les CS aviculture. Soutenir les investissements innovants…
Des propositions pour contrer l’importation