Du semis direct de méteil sur prairie vivante

11022.hr - Illustration Du semis direct de méteil sur prairie vivante
Didier et Guillaume Roulleaux, dans un essai de régénération de prairie sur prairie vivante : semis de 170 à 180 kg/ha de méteil (épautre, triticale, féverole, pois) et de 21 kg/ha semences prairiales en début novembre en semis direct.

Avec le groupe Dephy, le Gaec du Trimaran a travaillé sur son système fourrager : du choix des espèces à la régénération des prairies. Les évolutions du Gaec du Trimaran, à Bain-de-Bretagne (35), se basent sur l’autonomie alimentaire. Depuis 2009, ils y travaillent au sein du groupe Dephy Adage 35. Au fur et à mesure de l’agrandissement de la surface, le maïs a progressivement laissé la place à l’herbe, passant de 30 % de la SFP à 12 %, avec le soutien financier des MAEC SFEI 18 % et MAEC SPE 12 %. Ils avaient au préalable travaillé collectivement pour limiter les IFT avec les réductions de doses sur cultures, leur permettant d’atteindre un IFT de 1,3 en 2009. Référence qu’ils ont continuellement diminuée pour atteindre 0 à partir de mai 2016, date du début de leur conversion en agriculture biologique. « En 2021, le silo de maïs a été fermé du 20 avril au 8 août. D’ordinaire, cela dure 2 à 2,5 mois. Le maïs garde une place importante dans la ration, assurant l’apport d’énergie dans la ration hivernale et l’été quand l’herbe se fait rare en zone séchante », explique Guillaume Roulleaux. Du choix des espèces à la régénération des prairies Après avoir défini leur choix de prairies multiespèces (RGA diploïde et tétraploïde, fétuque élevée à feuille souple, trèfle blanc, trèfle hybride pour les 85 ha accessibles au pâturage ( 10 kg de luzerne sont ajoutés dans les mélanges pour les parcelles de fauche), la réflexion s’est portée sur le renouvellement des prairies. « Depuis 2016, nous semons les prairies sous couvert de méteil derrière un maïs. Cela fonctionne très bien », explique l’agriculteur. Les semis se déroulent fin octobre-début novembre, suivis d’un passage de rouleau. « Grâce à cette technique, on peut implanter plus tard les parcelles, c’est intéressant les hivers humides… », ajoute-t-il. La fauche a lieu en mai en enrubannage…

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