Jusqu’au 31 mars 2022, l’employeur peut verser la prime « Macron ». Celle-ci est exonérée de charges fiscales et sociales. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, cette prime ne peut excéder 2 000 € par bénéficiaire. Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le montant maximal de la prime est abaissé à 1 000 €. Il peut toutefois s’élever à 2 000 € s’il existe un accord d’intéressement ou un accord (ou engagement) de négociation pour la valorisation des travailleurs de la 2e ligne. Il s’agit des salariés qui ont continué à travailler en présentiel pendant la crise sanitaire (agents d’entreprise, aides à domicile, éboueurs…) A condition que toutes ces conditions soient respectées, la prime « Macron » versée par l’employeur est exonérée de cotisations sociales, de CSG/CRDS et d’impôt sur le revenu. Mise en place par accord ou décision unilatérale En amont du versement de la prime « Macron », les entreprises doivent mettre en place une décision unilatérale (DUE) ou bien un accord d’entreprise précisant le montant de la prime ainsi que, le cas échéant, le plafond limitant le champ des bénéficiaires et la modulation de son niveau entre les bénéficiaires. C’est à cette condition qu’il est possible de bénéficier des exonérations sociales et fiscales. Notons que la loi n’établit pas de priorité entre la mise en place d’une DUE ou bien d’un accord. En la matière, pas de contrainte. Un montant de la prime modulable Les exonérations fiscales et sociales s’appliquent seulement aux primes qui sont versées aux salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail à la date de versement ou bien à la date de dépôt de l’accord ou encore de la signature de la DUE mettant en place la prime. Sur les 12 mois précédant son versement, les salariés doivent avoir perçu une rémunération…
Employeurs et salariés : quels sont les avantages de la Prime Macron ?