En Italie, le prix des pâtes s’est envolé. Mamaia ! La faute à l’augmentation de 60 % du prix du blé dur. En Pologne, c’est le prix du pain qui chauffe avec la flambée de 50 % du prix de l’énergie. A telle enseigne que des artisans-boulangers polonais calculent qu’ils devraient vendre le pain 3-4 €…pour ne rien gagner. Heureusement qu’en France on peut s’offrir une baguette à 29 centimes (sic). Mais les Bretons ont trouvé moins cher : pomme de terre deux fois par jour comme il y a 30 ans et l’inflation alimentaire est à terre… Il faut dire qu’à 50 ct le kilo il est encore possible de se faire un « festin patatier » à 29 ct/jour ; et pour les grands soirs 25 g de beurre ne ruinent ni le plaisir ni le portefeuille. A l’heure où l’inflation s’invite à toutes les tables d’Europe, il est évident que les pouvoirs publics ne vont pas mettre la main à la pâte pour dégrader encore plus le pouvoir d’achat. Et encore moins en France à 2 mois d’une échéance électorale capitale. Pas question en effet de mettre de l’huile sur le feu d’un pouvoir d’achat en berne. Les distributeurs peuvent dormir sur les deux oreilles : la politique de prix bas est l’alliée politique du citoyen-électeur. Si Egalim doit s’affirmer ce ne sera pas en magasin. On peut dès lors douter que les agriculteurs récolteront quelque fruit significatif d’une loi somme toute anachronique, imaginée à une époque où on ne parlait pas d’inflation. Des soutiens autres devront être déployés pour soutenir et préserver l’appareil de production agricole. Comme les récentes aides publiques porcines complétées par un coup de pouce inédit de l’industriel breton Kermené. Les autres filières devront trouver leurs solutions propres en jouant collectif comme les…
Inflation alimentaire