Le système de brumisation du Gaec Ar Meziou a été prolongé jusqu’au-dessus de la table d’alimentation. Les vaches bénéficient ainsi d’un moment de tranquillité pour s’alimenter. La mise en place d’un système de brumisation par les établissements Le Roux de Ploudaniel (29) pour faire fuir les mouches en salle de traite a été l’occasion chez les associés du Gaec Ar Meziou, à Coat-Méal (29), de prolonger la ligne d’eau jusqu’à la table d’alimentation. « Le compresseur a été surdimensionné pour conserver une bonne pression de la brume jusqu’au fond du bâtiment », explique Jean-Luc Floc’h, un des associés. Positionnées à 2 m au-dessus du dos des vaches, les buses de pulvérisation tranquillisent les animaux pendant qu’ils s’alimentent. Orienté vers le couloir de raclage, le fourrage n’est pas humidifié. Mis en route manuellement grâce à une simple vanne qui dirige l’eau soit en salle de traite soit vers le bâtiment, le brumisateur a un séquençage programmable. En période sèche, l’éleveur observe un effet indirect. « Le racleur nettoie mieux car le sol est légèrement humidifié, le revêtement est plus propre et évite les glissements ». À la belle saison, le pâturage de jour comme de nuit est privilégié. L’été et en cas de manque de fourrage, l’alimentation est complémentée à l’auge. « La brumisation sert aussi pour faire descendre la température. Le bâtiment est suffisamment ouvert pour une bonne ventilation quand il fait chaud ». Brumiser et ventiler Sébastien Guiocheau, conseiller bâtiment à la Chambre d’agriculture, attire l’attention sur ce brassage d’air. « En cas de mauvaise ventilation, l’ambiance humide va favoriser le développement de bactéries et le risque de mammites ». La ventilation associée fait aussi fuir les mouches. La brumisation peut aussi être couplée à des systèmes de détection : quand les vaches viennent s’alimenter, un cycle de 8 secondes de brumisation…
Un temps de calme pendant l’alimentation