Lors de rencontres informelles, le syndicat majoritaire FNSEA aurait demandé au ministère de l’Agriculture d’étudier de nouveaux indicateurs en matière de pesticides, espérant relancer le débat autour du Nodu (Nombre de doses unités) à la faveur des débats sur l’application de la stratégie Farm to fork.
« Nous avons demandé au ministère de l’Agriculture comment mettre en phase les indicateurs de suivi du plan Ecophyto avec les indicateurs européens », confie Christian Durlin, vice-président de la FNSEA en charge de la protection des cultures, à Agra Presse. Car depuis 2019, rappelle-t-il, une directive européenne a créé deux nouveaux indicateurs de suivi des épandages de pesticides. L’un est calculé comme l’addition des quantités utilisées pondérées par un facteur de risque allant de 1 à 64, et l’autre suit le nombre de dérogations d’urgence.
Objectif de diviser par deux
Le débat revient sur le devant de la scène en raison de l’actualité européenne. La stratégie « Farm to fork » prévoit de diviser par deux les utilisations et risques de pesticides.
Signe de complexité de ce dossier, les chiffres d’Ecophyto étaient jusque récemment publiés avec eux ans de retard. Suite à des engagements pris début 2021, le gouvernement a cependant publié en novembre de la même année des premiers chiffres provisoires quantités de substances actives vendues.