À Plérin, les débats ont été très animés autour de la contractualisation en viande bovin et des négociations commerciales concernant la filière laitière. Jeudi 27 janvier, invités par les responsables FDSEA – JA 22, 120 éleveurs ont participé aux sections laitière et viande bovine à Plérin. L’actualité concernant la viande a lancé la soirée : référent bien-être dans les élevages, contractualisation, loi Égalim 2, affichage de l’origine en restauration hors-domicile. Sur le sujet délicat du moment, Véronique Grot, présidente de la section, a recommandé « ne pas signer un contrat seul », de prendre le temps de bien lire les documents pour mesurer l’impact de cet engagement, conseille à tous de contacter le syndicat pour être accompagné. « Et envoyer votre contrat par recommandé pour prouver si besoin que vous avez fait votre part du travail. » Ensuite, Guillaume Bourges, animateur à la section laitière de la FRSEA Ouest, a résumé la conjoncture en trois points : « D’abord, les 40 % du lait français exportés sont tirés par un marché mondial aux signaux plutôt au vert et une production en recul dans tous les grands bassins. Ensuite, le reste valorisé sur le marché intérieur souffre d’un problème de valorisation. Enfin, les charges des élevages ont augmenté en moyenne de 33 % en un an. Plus globalement, le revenu des producteurs ne progresse pas. » Les GMS craignent la pénurie Parmi toutes les laiteries invitées, seul Guy Le Bars, président d’Even, était présent. « Nous avons demandé aux centrales d’achat des hausses de 8 à 10 % en octobre, avant la grosse inflation. À ce jour, aucune n’a validé, mais l’une est proche d’un accord. Nous n’acceptons aucune baisse et avons envoyé des courriers à certaines pour expliquer que nous allions baisser les volumes que nous leur vendons. Certaines enseignes prennent conscience du risque pour elles de manquer de produits en qualité et…
Vers une hausse du prix du lait insuffisante ?