Les profils commerciaux recherchés sont très diversifiés et sont loin de se limiter à l’unique acte de vente… Avec les métiers du conseil/animation, de la recherche/étude/expérimentation et de la production, la fonction technico-commerciale représente un des 4 secteurs principaux des offres, regroupant près d’une offre d’emploi sur 4. Inadéquation entre l’offre et la demande « Elle exige bien comme son nom l’indique d’une double compétence technique et commerciale pour les postes en agriculture, avec des postes accessibles à tous niveaux de formation. En Bretagne, on retrouve essentiellement des BTSA avec des fortes qualités relationnelles, ou des Bac+3 qui présentent de bons taux d’insertion à l’issue de leur année de licence professionnelle réalisée en alternance », relaie Annie Jestin, responsable régionale Apecita. Le secteur en tension, avec plus d’offres que de candidats, souffre d’une image négative du métier de vendeur. Surtout pour les jeunes à la sortie des études. À tort, selon les professionnels, car il repose avant tout sur un bon bagage technique et des capacités relationnelles et d’écoute. Si ces dernières ne sont pas innées, des techniques existent pour les développer. Et les entreprises peuvent aussi proposer une formation commerciale en interne. Les entreprises sont ouvertes aux différents profils et tentent d’attirer de jeunes « commerciaux » en leur proposant des CDI (90 % des offres) contre 60 à 70 % pour les autres postes. 70 % des annonces d’emploi sont ouvertes à des débutants (moins de 3 ans d’expérience). « Mais comme dans tous les autres secteurs, le savoir-être des candidats est très important. Cette notion prend une place de plus en plus importante dans le recrutement et fait souvent la différence dans le choix entre deux candidats », rappelle Annie Jestin. Des évolutions vers le e-commerce Le développement commercial lié au e-commerce se développe un peu. Les offres d’emploi exigent les mêmes compétences techniques et technologiques,…
25% des offres d’emploi