Un après-midi technique a été organisé par le syndicat du bassin versant du Couesnon et ses partenaires pour faire le point sur l’épandage de lisier sur céréales. Épandre du lisier sur céréales permet une meilleure répartition des effluents sur les exploitations et donc moins de fuites dans les cours d’eau. Pour apporter des informations techniques sur ce thème, le syndicat du BV du Couesnon et ses partenaires (Cuma, Chambre d’agriculture, Ceta, CRDA Manche) ont organisé une rencontre le 16 mars à Sacey, commune touchant l’Ille-et-Vilaine. « Depuis 5 ans, nous épandons du lisier de porc sur nos céréales, en complément de l’apport minéral. Nous utilisons une tonne avec pendillard de la Cuma », explique Michel Guillard associé avec son frère à Sacey (70 VL, 150 à 200 taurillons, 150 truies NE, 120 ha). « Sur le blé, nous attendons un rendement de 100 q/ha en année classique. » Actuellement, 5 000 m3 de lisier sont épandus sur des cultures de blé via la Cuma. Éleveur en bio dans une commune proche (104 ha, 70 VL), Yoann Rébillon utilise quant à lui du lisier de bovin sur ses céréales. « Avant, je mettais du lisier sur le maïs, mais cela demandait trop de désherbage ensuite. Aujourd’hui, j’apporte plutôt du fumier avant maïs et j’épands le lisier sur prairies et blé. J’ai réalisé un 1er apport au moment du tallage il y a 15 jours avec un passage de houe rotative ensuite pour décroûter et désherber. Cette année, je vais essayer de remettre du lisier au stade épi 1 m si cela n’abîme pas trop les céréales… ». Vigilance sur le tassement Les partenaires ont rappelé que pour réduire les pertes d’azote par volatilisation, l’injection et l’incorporation rapide sont à privilégier. « Et il est préférable d’épandre avec un vent faible, sur un sol humide, couvert ou sur une terre ouverte. » À la sortie de l’hiver,…
Bien valoriser le lisier sur céréales