Face à l’augmentation du prix des intrants, de l’énergie, des matériaux… il devient difficile de boucler les budgets, surtout quand les prix de vente vont dans le sens contraire. Dans un tel contexte, il est nécessaire de définir une stratégie. Le préalable est d’intégrer ces évolutions dans votre prix d’équilibre pour vous assurer de votre nouveau positionnement par rapport au marché et de définir votre besoin à venir de trésorerie. Afin de viser l’équilibre, diverses solutions peuvent être mises en œuvre. Préserver la trésorerie de fonctionnement – Reporter les investissements prévus quand cela est possible et éviter un autofinancement. – Différer les dépenses qui peuvent l’être : entretien non urgent, petits équipements, amendements, frais divers… – Différer le paiement des approvisionnements cultures jusqu’à la récolte. – Ajuster les prélèvements sociaux et fiscaux : solliciter des reports (étalement MSA 2021) et moduler les acomptes MSA 2022. Dimensionner l’accompagnement de trésorerie Y a-t-il de la trésorerie disponible ? À quel niveau sont utilisées les ouvertures de crédits ? Ces lignes sont-elles en adéquation avec les capacités de production de l’exploitation, avec les avances en terre et les stocks en place ? Des courts termes complémentaires sont-ils réalisables ou des compléments d’ouvertures de crédits ? Associer les partenaires pour ajuster avec eux les délais de paiement des ventes ou des intrants. Certaines aides de trésorerie sont également possibles. Travailler sur la charge de remboursement • Envisager de reprendre les autofinancements récents d’immobilisations et les financer par un emprunt à moyen terme. • Négocier un différé sur les prêts nouveaux. • Utiliser la modulation possible sur certains prêts, allongement de 36 mois maximum. • Mettre en œuvre une pause crédit qui aura pour effet de reporter le remboursement pendant une période donnée. Les échéances non remboursées sont ensuite reportées soit sur la totalité des échéances suivantes, soit en fin de…

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