Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qualifiée, conjuguer intéressement et autres avantages permet d’attirer et de fidéliser. Fidéliser ses salariés est devenu un enjeu majeur. Le contrat d’intéressement offre la possibilité de verser des primes, exonérées de cotisations sociales, aux salariés. Le chef d’entreprise et son conjoint peuvent également bénéficier de l’intéressement et de plan d’épargne (PEE, Pereco). En parallèle, l’employeur doit proposer de mettre en place un plan d’épargne. Les sommes versées et les plus-values réalisées dans ce plan sont exonérées d’impôts. L’employeur peut compléter l’épargne des salariés en proposant un abondement, versement additionnel, dans la limite de 3 fois le versement effectué par bénéficiaire et plafonné à 3 290 € par salarié en 2022 pour le PEE. Avantages en nature logement La mise à disposition d’un logement près du lieu de travail est un autre critère pour attirer et fidéliser. Cet avantage, assimilé à une rémunération, doit être évalué et soumis aux cotisations sociales. L’employeur peut opter pour une évaluation à partir de la valeur locative. Il peut aussi choisir une évaluation forfaitaire. Côté salarié, la valeur de l’avantage en nature, soumis à l’impôt sur le revenu, est intégrée dans le salaire brut et déduite de la rémunération nette. Chèques vacances, cadeaux et titres-restaurant La participation patronale aux chèques-vacances est exonérée de l’impôt sur le revenu pour les bénéficiaires, à condition de ne pas dépasser la valeur d’un Smic mensuel par salarié. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, la contribution de l’employeur est exonérée de cotisations sociales dans la limite de 30 % du Smic mensuel par salarié et par an (480 € en 2022), à l’exclusion de la CSG, de la CRDS et du versement mobilité. En outre, l’administration exonère les cadeaux de cotisations sociales et d’impôt dès lors que leur valeur n’excède pas 5 % du plafond mensuel…
Des outils pour attirer et fidéliser les salariés