Les 60 laitières du Gaec des oiseaux, à Caudan (56), ont produit exclusivement à l’herbe pendant 5 à 6 mois en 2021. La surface pâturée est de 45 ares par vache. Au Gaec des oiseaux, le robot de traite a été installé en 2010. En 2016, à l’installation de Tangi Tréhin, l’un des associés, le système de production faisait la part belle au maïs ensilage et aux concentrés. Le pâturage, qui se limitait à 8 ares par vache, est progressivement monté à 30 ares par vache. C’est la création d’un boviduc, en 2020, qui leur a permis d’évoluer vers un système plus herbager. Désormais, la surface pâturée est de 45 ares par vache, sur 80 accessibles. La surface de maïs fourrage a été divisée par deux (8 à 10 hectares consommés actuellement). Accès libre à l’extérieur La surface pâturée est divisée en 48 paddocks de 50 à 55 ares, « des paddocks de 24 heures, pour un meilleur rendement, une meilleure efficacité, une gestion simplifiée », indique Tangi Tréhin, en charge de la gestion du troupeau. Au début de la saison de pâturage (17 janvier cette année), les vaches ont un accès libre à la pâture 24 h sur 24, sauf si elles ne consomment pas la totalité des fourrages distribués à l’auge : 4 kg de MS de maïs et 9 kg d’enrubannage (actuellement). « Je ferme le silo vers la mi-mars. À partir de cette date, je les rentre le matin vers 8 h 30. Elles ressortent au pâturage quand elles sont traites (5 heures de traite environ). L’accès au champ est libre. Le soir, je les rentre de nouveau et elles ressortent après la traite, selon leur volonté. Ça se passe très bien ; elles prennent vite l’habitude car elles n’ont rien à l’auge à cette période ». En été, elles sortent également en pâture mais l’éleveur distribue de l’enrubanné…
Ils misent sur le pâturage, en traite robotisée