La CR interroge le modèle coopératif

11507.hr - Illustration La CR interroge le modèle coopératif
Véronique Le Floc’h et Anne Renouard.

Pour son assemblée générale, la Coordination rurale des Côtes d’Armor a invité Véronique Le Floc’h, membre du syndicat à l’échelon national, à s’exprimer sur les coopératives. Mercredi 9 mars, à Langueux, la Coordination rurale des Côtes d’Armor a tenu son assemblée générale. Après un retour sur l’activité du syndicat depuis le démarrage de la pandémie en 2020, la présidente Anne Renouard a invité Véronique Le Floc’h, présidente de la CR Bretagne, à donner son point de vue suite à la récente sortie du rapport parlementaire sur le fonctionnement des coopératives agricoles en France. Ce travail présenté le 16 février à l’Assemblée Nationale, était notamment porté par Stéphane Travert, député LREM de la Manche et ancien ministre de l’Agriculture, et Fabien Di Filippo, député LR de Moselle. Vote électronique ? « Quand nous aurons traité le problème des coopératives, nous aurons réglé une bonne partie du problème de la rémunération des agriculteurs », a démarré de but en blanc la Finistérienne, productrice de lait et de viande bovine bio. « Ce rapport démarre par un bon descriptif du monde des coopératives : leur nombre, leur chiffre d’affaires… Leur grossissement pour gagner en compétitivité. Il soulève le problème de la participation insuffisante des agriculteurs aux assemblées générales : 20 % dans les grandes coopératives selon eux. » Cela interroge sur le « respect » du grand principe de « un homme, une voix », pointe la responsable. « Les députés proposent par exemple la mise en place du vote électronique. Pourquoi pas. Ne faut-il pas qu’il devienne même obligatoire ? » Cependant, Véronique Le Floc’h estime qu’aujourd’hui, dans les grandes coopératives, la libre-expression n’est pas pleinement permise ou reconnue. « Un peu comme les lanceurs d’alerte, nous devons avoir le droit de ne pas être d’accord avec les dirigeants et de l’exprimer sans risque. » Aux députés qui pointent un manque de formation des administrateurs, la syndicaliste répond : « Qui on forme ?…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article